Réduire votre pollution numérique en entreprise : nos conseils et astuces

La pollution numérique représente à elle seule 10% de l’électricité consommée dans le monde, selon un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). C’est autant que l’avion. Si rien n’est fait rapidement, ce chiffre ne cessera d’augmenter puisque la consommation d’objets et de services numériques est en croissance constante. En effet, 4,54 milliards de personnes sont désormais en ligne soit une augmentation de 7% en un an seulement. Alors, comment faire pour réduire notre pollution numérique de la même manière que nous tentons de réduire celle de notre quotidien ?

D’où vient la pollution numérique ?

Trop souvent conçu comme source d’économies énergétiques du fait de son immatérialité, le numérique représente en réalité une forte part de la pollution mondiale. Il n’y a pas que l’utilisation des équipements qui pollue mais aussi les différentes étapes du cycle de vie de ces objets numériques. De l’extraction de minéraux, très énergivore, en passant par le transport tout aussi polluant jusqu’à la fin de vie et son recyclage souvent négligé, l’objet numérique a un fort impact sur l’environnement.

Pendant toute leur durée de vie, qui est de plus en plus courte, ces appareils vont polluer, non seulement par leur nécessité d’être alimentés mais aussi par leur usage. Une étude menée par WWF a montré que pour une journée moyenne de travail sur ordinateur, un salarié consomme autant que 9 km de circulation en voiture en termes d’émission de gaz à effet de serre. Un email de 1Mo équivaut quant à lui à la consommation d’un ordinateur laissé en veille durant plus de 8h.

Au-delà de ça, internet nécessite un vaste réseau de câbles transocéaniques étendus sur plus d’un million de km, et plus de 4500 data centers répartis dans 123 pays selon le site data center map. Évidemment, ces data centers extrêmement gourmands en énergie nécessitent de l’entretien et des infrastructures adaptées. L’énergie utilisée pour une heure passée sur internet à l’échelle mondiale serait équivalente à 4000 tonnes de pétrole, soit 4000 allers-retours Paris-New-York.

Des solutions pour réduire l’impact de l’utilisation du numérique

Réduisez l’impact des mails

Chaque mail envoyé pollue énormément, leur stockage peut être encore pire si l’on ne fait pas le tri régulièrement. Se désabonner des newsletters inutiles et limiter leur usage semble donc une évidence. Pour vous aider à faire le tri si vous n’êtes pas du genre à supprimer vos mails régulièrement, il existe un outil pour automatiser cette tâche ingrate : cleanfox. Le mail est le pire des moyens de communication en entreprise niveau pollution. Pensez plutôt à passer des appels ou utiliser des services de messagerie instantanée type Slack, beaucoup moins polluant que le mail.

Évitez le stockage

Pour limiter le partage de vos dossiers volumineux, vous pouvez aussi utiliser la clé USB. Faute de mieux, l’utilisation de WeTransfer, ou son équivalent français Smash, pour l’envoi de documents peut constituer une bonne solution. En effet, vos fichiers s’autodétruisent au bout de quelques jours, limitant la période de stockage de ceux-ci et donc, le bilan carbone.

Optez pour un hébergeur vert !

Infomaniak propose un hébergement de site web écologique avec des datas center écologiques, l’utilisation d’une énergie 100% renouvelable et une démarche responsable.

Utilisez des moteurs de recherche éco-responsable

Ecosia finance des projets de reforestation en partenariat avec des associations locales en leurs reversant 80% de ses revenus publicitaires. Lilo permet de choisir une association environnementale ou sociale qui bénéficiera d’une partie des recettes générées par les recherches.

Multipliez les petits gestes

Au-delà de ces solutions, il existe de nombreux petits gestes à adopter au quotidien. Supprimer régulièrement ses mails, limiter les personnes en copie, limiter son utilisation du cloud pour le stockage ou encore optimiser la charge des appareils…

Des solutions pour acheter moins d’appareils numériques

Conservez plus longtemps vos appareils

Rallonger le temps d’utilisation d’un appareil réduit considérablement son impact sur la planète. Passer de 2 ans à 4 ans améliorerait de 50% le bilan environnemental d’un appareil. Lorsque celui-ci est encore réparable, il est donc préférable de changer la pièce endommagée plutôt que de racheter un appareil neuf, cela permet en plus de faire des économies.

« La phase de production des appareils est très gourmande en énergie. Par exemple, pour un smartphone, 90% des émissions de gaz à effet de serre ont lieu pendant la phase de production », expliquait Maxime Efoui-Hess, chargé de projet sur les questions numériques à The Shift Project.

Limitez l’achat d’appareils neufs

Une des mesures importantes à prendre pour les entreprises est donc de limiter leurs achats d’appareils numériques, d’autant plus si ceux-ci sont neufs. Il existe des solutions pour diminuer cette consommation.

Onoff business, une alternative au second téléphone

Avec sa solution Onoff business, Onoff propose d’obtenir un second numéro 100% dématérialisé pour les professionnels avec une gestion simplifiée de tous les numéros en une seule interface. L’avantage majeur est de ne plus avoir recours à l’achat de téléphones de fonction : recourir aux téléphones personnels des collaborateurs peut ainsi représenter une alternative écologique. Évidemment, leur nouveau numéro professionnel Onoff peut être suspendu en dehors des heures de travail pour en limiter l’usage et respecter le droit à la déconnexion.

Achetez reconditionné

Préférez l’utilisation d’appareils reconditionnés. Back Market ou Rebuy propose des solutions plutôt sûres avec un procédé de vérification de plus en plus perfectionné qui garantit la qualité des appareils proposés. Cela vous permet à la fois de réaliser des économies et de faire un geste pour la planète tout en utilisant des devices de qualité.

Les solutions vers un monde numérique moins énergivore ne cessent de naître et gagnent à être connues pour limiter notre impact environnemental. Réduire la pollution numérique est l’affaire de tous, cela ne doit pas se cantonner au domaine du privé mais s’appliquer aussi dans le monde professionnel.

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